Un événement en préparation...

Comme à l’accoutumée, Fëanor, en ce beau matin printanier, venait d’ouvrir son échoppe. L’air doux, le ciel bleu à peine constellé de quelque nuage blanc, un soleil qui se levait, irradiant déjà, de ses rayons forts généreux la ville, qui s’ébrouait, tout était propice à une belle journée.

Cet orfèvre de métier, Fëanor, avait atterri à Dalaran, fuyant les guerres qui ravageaient ses terres natales pour y monter son propre atelier d’orfèvrerie, situé à quelques pâtés de logis de la fameuse ruelle des tavernes. L’atelier lui-même se trouvait au-dessus du porche mais disposait d’un étalage d’exposition au rez-de-chaussée. Il eut rapidement beaucoup d’admirateurs dans la petite bourgeoisie de part son talent, son amabilité et son application à délivrer en temps et en heure des créations originales et parfaitement exécutées. Son petit commerce marchait bien et il en fut ravi modestement, résultat d'un dur labeur, fruit d'un travail acharné, son apprentissage entaché de périodes de guerre et d'exode ne fut pas toujours facile.

Le domaine de ces créations d’orfèvrerie était assez étendu, œuvrant largement un son modeste succès dans la basse noblesse et chez les petites gens : service à thé en argent, des peignes ornés de corail, d’onyx et de cristal de roche, des boucles avec orfèvrerie d’or et d’opales, des anneaux avec un motif emprunté à la ciguë, des assiettes platinées et ornées de divers animaux et d’incrustations de calcédoine, des agrafes d’or, des broches d’étain poli, des barrettes argentées à cheveux, encriers en fer tout simplement, des cuillères en cuivre, chandeliers, des fermoirs, des calices, des patènes…

Sa plus belle pièce fut un bol à Bérrychampagne de plus de 50 kgs, en style rocaille et orné de médaillons en porcelaine peinte représentant diverses scènes de batailles. Cette œuvre d'art unique, à cuve intérieure en argent vermeille, lui avait été commandée par un riche commerçant. C’était d’ailleurs avec une certaine fierté qu’il l’avait signé de ses poinçons de Jurande et d’orfèvre.

Fëanor, se mit au travail. Il sortit ses outils, marteau, bigorne, compas, poinçon, cisaille, ciselet et burin, tous délicatement enveloppés dans un tissu de bure et songea… Songea à la nouvelle commande qu’on venait lui passer. Pour le coup, le commanditaire qui était venu en personne n’avait rien de la petite bourgeoisie… Vêtu d’un pourpoint blanc de laine doublée d’osterlin et brodé d’or avec un blason The Nearly Dead, manifestement l’inconnu, encapuchonné présentait les signes d’une personne de la haute bourgeoisie voir des ordres religieux au regard de la croix qu’il portait autour du coup. Ainsi, sa renommée commençait-elle à atteindre la sphère de la grande noblesse ? Il se plu à y rêver et il en frissonna. Quoi qu’il en soit, il n’avait pas droit à l’échec…

La commande : une dague au pommeau incrusté d'ambre et taillé dans un tronçon d’ivoire ciselé de figurine nymphale. La garde était constituée d’un capuce serti de beaux cristaux à pointes de diamant. La lame en mithrill se devait être droite à double tranchant terminée par une pointe effilée. Enfin l’éminent commanditaire avait ordonné que soit gravé sur une des faces de la lame en filigrane :

Le temps fortifie les amitiés et la fidélité.

Et sur l’autre face :

A Elendile, Bon Anniversaire.

Et la pièce d’orfèvre, épique, était sans doute à l’image de son futur propriétaire, digne d’un grand assassin, un héros légendaire comme s’imagina Fëanor, et s’élança dans son travail, la dague devait être prête pour demain, dans son écrin, ce magnifique coffret laqué rouge, intérieur cuir avec décors hiéroglyphes…

très cher Eralius .....ton présent me va droit au coeur par ces temps troublés du temps qui passe .......cette dague unique, fabriqué par feanor sera tjrs a ta disposition pour parcourir les royaumes d'Azeroth ....

que dire ..a part merci a mon plus fidele compagnon d'arme ....et que dieu t'accompagne en toute circonstances mon ami .....et je sais que malgré tout ......il veille sur toi et sur les tnd !!!

ps : quand écris tu un vrai livre ????.....il ya du "ken follet" ,ou mieux du "Tolkien" dans tes recits ....je serais un des premiers de tes lecteurs .. ....qui sait sous la cape d'erlius ce cache t il un romancier , un vrai , qui colle des frissons a la lecture de chaque page et qui fait oublier quelques instants la dure realité du quotidien ........pense y mon ami .....

et merci encore